Dans le cadre de la Biennale Internationale du design de St-Étienne, l’association CARTON PLEIN, implante un Bureau Éphémère d’Activation Urbaine (B.E.A.U) dans le quartier Jacquard au cœur de Saint-Étienne, ville en pleine mutation, avec comme objectif : une activation citoyenne des rez-de-chaussée vacants pour des rues vivantes !
Avec ses complices nombreux, et d’autres qui la rejoindront au fil du déroulement des 3 semaines, il s’agit d’imaginer collectivement des scénarios de transformation des rez-de-chaussée et d’amorcer des dynamiques sur le quartier mais aussi de faire émerger de nouveaux services et de nouvelles manières d’habiter les espaces délaissés !
Ce projet coopératif souhaite mettre en valeur les acteurs locaux et montrer que la ville décroissante offre des possibilités nombreuses propices à l’inventivité et la prospective ! Une autre façon de concevoir l’urbanisme et le développement social et économique.
Le Bureau Éphémère d’Activation Urbaine s’est implanté dans le quartier Jacquard au cœur de la ville en pleine mutation, avec comme objectif : une activation citoyenne des rez-de-chaussée vacants pour des rues vivantes !
Notre B.E.A.U était installé dans une boutique vacante au croisement des rues J.Ledin, Grand Gonnet, Paul Bert et Honoré de Balzac.
Il a été un espace d’expérimentation collaboratif, ouvert à tous ceux, professionnels ou non, qui voulaient s’associer à cette démarche et l’enrichir. Il était composé :
- D’une agence (hihi)mobilière décalée pour mettre en lien porteurs de projets et boutiques et pour impulser, en s’appuyant sur des exemples locaux et internationaux, des outils divers, des ateliers, des projets coopératifs.
- De notre agence de voyage O.V.N.I (Office de Voyage Naturellement International) qui proposait chaque jour une balade urbaine singulière, un duty free avec des objets pour découvrir la ville autrement, un espace privilège (écoute sonore, exposition…).
- Des Studios Carton (plateau radio, TV, et création d’une gazette hebdomadaire) qui collectaient des données diverses et les redonnaient à voir dans l’espace public.
Pendant la Biennale, l’équipe a travaillé In situ pour mener l’enquête, imaginer des scénarios et transformer de manière pérenne ou éphémère les espaces, en collaboration avec les propriétaires des boutiques vacantes, celles en activités, les commerçants, les aménageurs, les voisins, etc… Petit à petit, la rue a pris une autre allure, par des micro attentions et des petites transformations : nettoyer une boutique fermée pour révéler ses qualités, installer un mobilier à l’intersection de deux rues pour permettre aux passants d’y faire une pause, proposer aux habitants des rez-de-chaussée de sortir leur mobilier pour un happening impromptu et donner temporairement un nouveau visage à la rue, partir à la recherche des parcours de vie des commerçants… Toutes ces tentatives ont été consignées pour infléchir, bousculer, nourrir, et questionner le projet d’aménagement du quartier.